Bitcoin, c’est le Frigidaire des cryptomonnaies. Par « Frigidaire », je veux dire le nom générique de ces nouvelles monnaies. La question marketing du jour, c’est :
« Des mafieux technologues se décident à lancer leur cryptomonnaie, comment vont-ils l’appeler, leur Bitcoin du Darknet ? »
Quand les gentils de mon roman Bitcoin Déflagration en parlaient, ça coulait de source : le Bitcoin du Darknet ne pouvait que s’appeler Darkcoin, non ?
Mais pour le lancement commercial du Bitcoin de mes mafieux technologues, Darkcoin ne leur convenait pas, me dirent-ils. Alors j’ai cherché, peu désireux de les contrarier, vu comment ils se comportaient avec mes jeunes héros startupers spécialistes de fintech…
Mon créatif inspecteur Cecil G. Riot a tendu l'oreille en coin : Batcoin, Newcoin, Worldcoin, Truecoin, Bitcoin+, Clearcoin, Zircoin, Netcoin, İntcoin, Blockcoin, Safecoin, Newbitcoin, Shieldcoin, Shadowcoin, S-Bitcoin, …
Et, au cas où, sans le coin : Shield (bouclier), Safe (sûr et coffre-fort), Sword, Bloom, Mole, Bitnote, Bitcrown.
Départager pour en tirer ma short-list ?
Safecoin = sécurité,
Clearcoin = transparence (c'est ce que les mafieux cherchent ENTRE EUX, au contraire de Dark avec le reste du monde),
Unicoin = universel, unité, aussi improbable chez les mafieux que les licornes que cela évoque)…
Oui, mais je n'ai droit qu'à un seul. Alors, j’ai demandé à ma muse, sklmiss101, sa préférence qu’elle m’a écrit comme un poème :
Je préfère safecoin... parce que, voyons voir...
- Safe comme sûre, Sûre comme sûreté, Sûreté comme infalsifiable, introuvable, inviolable
- Safe comme discret, discrétion, Discret comme banque,
- Banque comme l'argent va à l'argent,
- Banque comme rectification, rectifier comme fiscalité et comme éliminer,
- Banque comme gestionnaire de fortune,
- Fortune comme pas envie de partager avec qui que ce soit, surtout pas le gouvernement...
Définitivement, je préfère Safecoin !
Et voilà comment mes mafieux ont décidé de lancer leur Safecoin.
Des questions ? --> un mail à yml@opndev.com ou un tweet à @YvesMartinLaval. Hop ! Je réponds ! Et pourquoi pas un nouvel article ? Avec plaisir !
(300 mots, le 8/5/2018)