Vous voulez dire "dans le livre ?"
Oui, Les Echos, Challenges, Capital… tous consacrent des unes et des pages à blockchain, Bitcoin, cryptos... La PQR(1) s’y met. Vous voyez bien que, dans la rue, le quidam s’entiche, il croit la promesse de telle star pulpeuse, il s’émerveille de pouvoir devenir milliardaire dès demain.

Alors, ça m’aidera à comprendre ?

Un peu, mon neveu. Un vent de folie créative souffle sur les marchés ! Tant de candeur assoiffée excite les fil-de-féristes des produits financiers toxiques. Excitante promesse de profits… ! Ça déborde des cercles spécialisés où ces actifs se cantonnent habituellement, les pubs inondent les sites.

Vous expliquez pics et chutes vertigineuses ?

Oui... à la fin ! Le roman démarre en 2011. Deux jeunes ingénieurs, peut-être les anonymes inventeurs de Blockchain, lèvent à nouveau des fonds pour leur Fintech. J’explique l’éventail des possibles offerts par leur idée. On écoute leurs argumentaires pour étayer leurs stupéfiantes valorisations. Je dévoile le dessous des levées de fonds, depuis le premier pitch jusqu’au bras de fer de la signature finale, quand la start-up n’a plus un sou et peut chuter au moindre refus.

Pas de quoi en faire un thriller ?

Si, la vie d’une start-up est un suspense. Ici, en plus, le financeur utilise leurs applis sur des activités criminelles. Quand ils se rebiffent, ils ont affaire à des dangereux. Ça se passe mal, très mal. De déflagration en déflagration !

Et Bitcoin, alors ?

Je ne vais pas spoiler… Ce roman tisse une trame surprenante… de réalisme !

On comprend la technique ?

Pris dans l'engrenage, flics, voyous et startupers tentent de se détruire, et le lecteur se cultive (glossaire inclus), lui. A la fin, on se demande si ce Bitcoin-là n’est pas plutôt une terrible menace pour la civilisation. A méditer.

Des questions ? --> un mail à yml@opndev.com ou un tweet à @YvesMartinLaval. Hop ! Je réponds ! Et pourquoi pas un nouvel article ? Avec plaisir !

(300 mots, le 1/6/2018)

(1) PQR = non, pas "Plan Cul Régulier" (bitcoin, c'est pas "sexe de canard" non plus). PQR c'est plutôt "Presse Quotidienne Régionale", concept inventé par des parisiens, je suppose par opposition à "PQ Nationale" ?